
Les micro-jardins et la pratique du micro-jardinage sont de plus en plus présents dans nos environnements, notamment urbains.
Le micro-jardinage désigne la culture intensive de petits espaces tels que les balcons, les petites cours intérieures et les toits en utilisant des récipients et techniques de jardinage variés. Il permet aux habitants, notamment des villes, de faire pousser et récolter des légumes frais pour leur propre consommation. Nous faisons le point.
Principes du micro-jardin
Un micro-jardin est le plus souvent conçu hors-sol car il permet de pallier efficacement à l’absence de terres cultivables dans les grandes villes et agglomérations.
Un micro-jardin peut donc être réalisé dans :
- Des pots, bacs et jardinières classiques.
- Des récipients de récupération tels que des palettes, vieux tiroirs ou aquariums, caisses à vins ou anciennes baignoires et lavabos.
- Des supports horizontaux ou verticaux tant que ces derniers sont capables de soutenir la croissance des plantes que l’on souhaite faire pousser.
Bon à savoir : dans les grandes villes les micro-jardins les plus grands sont généralement situés sur les toits plats des immeubles et gérés par les habitants eux-mêmes.
Le substrat permettant de cultiver ces légumes est ainsi composé de :
- 40 % de balles de riz ;
- 40 % de coques d’arachides ;
- 20 % de latérite.
On peut également le fertiliser à partir des déchets biodégradables recueillis dans les ordures ménagères formant alors du compost.
Bon à savoir : un micro-jardin fonctionne selon un cycle fermé et permet donc d’économiser de l’eau.
Caractéristiques et avantages du micro-jardinage
Un micro-jardin présente de nombreux atouts :
- Sa petite taille permet de se développer dans les grandes villes et les plus petits appartements.
- Son entretien nécessite beaucoup moins d’eau que les cultures traditionnelles. On estime ses besoins en eau à 2 litres par jour et par m² de micro-jardin.
- La culture des légumes demande moins d’efforts physiques et surtout moins de temps que le jardinage plus classique.
- Les légumes issus d’un micro-jardin ne nécessitent pas l’emploi de pesticides chimiques dangereux pour l’environnement et les consommateurs.
De plus, le micro-jardinage permet de cultiver puis de consommer une grande variété de légumes frais tels que des laitues, des tomates, des oignons, des choux, des plantes aromatiques comme le basilic, la menthe ou le persil.
Enfin, bien que de petite taille, un micro-jardin peut donner de très bon rendements. On estime qu’1 m² peut offrir jusqu’à :
- 10 choux tous les 3 mois.
- 36 laitues tous les 2 mois.
- 100 oignons tous les 4 mois.
Bon à savoir : ces rendements présentent cependant le point faible de ne pouvoir nourrir qu’un couple voire une famille de 3 personnes mais ne répond pas aux besoins des familles plus nombreuses.
Quel avenir pour les micro-jardins ?
Le micro-jardinage pourrait prendre une plus grande ampleur dans les années à venir en raison de sa facilité d’entretien et de création, sa praticité et son côté écologique et sain.
En effet, plus de 30 % des 63 % de citoyens français ne disposant pas d’un jardin sont séduits à l’idée qu’un micro-jardin leur permette de faire pousser eux-mêmes des fruits et des légumes.
Bon à savoir : de nombreuses villes et agglomérations ont d’ores et déjà des projets de micro-jardinages participatifs actifs. Les renseignements sont le plus souvent disponibles sur les sites Internet des mairies.
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